MARIUS-JOSEPH SAIN
(Monfavet, 1877-1961)
MARIUS-JOSEPH SAIN
(Monfavet, 1877-1961)
Une voix d’harmonie intemporelle
Marius-Joseph Sain naît en 1877 à Monfavet (Vaucluse) et s’éteint en 1961. Il suit d’abord l’enseignement de l’École des beaux-arts d’Avignon, puis celui de Marseille, où il obtient plusieurs médailles et distinctions. À la suite du décès de ses parents en 1901 — il érige alors un monument en leur mémoire au cimetière de Montfavet —, il s’installe à Paris en 1902, rue de Seine. Reçu au prestigieux concours d’entrée de l’École des beaux-arts de Paris et bénéficiaire d’une bourse de la Ville d’Avignon, il étudie auprès de maîtres tels que Gabriel Thomas, Antoine Injalbert, Henri Allouard et Félix Charpentier.
En 1903, il participe à la troisième exposition de la Société vauclusienne des Amis des Arts. La même année, il présente À la recherche des crabes au célèbre Salon de la Société des artistes français, une œuvre remarquée qui lui vaut une mention honorable et qui sera acquise par le baron de Rothschild pour le Musée des Beaux-Arts de Grenoble. En 1910, sa participation au Salon de la Société coloniale des artistes français lui vaut une bourse de voyage ; il séjourne alors plusieurs mois en Algérie et en rapporte plusieurs modèles orientalistes. En 1912, il se rend en Grèce, mais rejoint dès 1914 l’effort de guerre de la Première Guerre mondiale.
Entre 1922 et 1926, Sain se voit décerner plusieurs prix par la Société coloniale des artistes français, où il expose notamment deux plâtres représentant une Jeune Arabe et un Jeune berger arabe, ainsi que le prix de l’Afrique Équatoriale française. En 1926, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur et poursuit ses expositions au Salon de la Société des artistes français jusqu’en 1935.