Une voix sereine de l’art.

Issu d’une famille modeste, il resta toute sa vie un homme simple, attaché à des valeurs d’abnégation, d’entraide et de probité. Élève d’Élie Raset à Valenciennes de 1906 à 1912, puis élève de Jules Coutan à l’école des Beaux-Arts de Paris. Quatre ans plus tard, à Paris, il fréquenta l’atelier de Félix Desruelles, dont il fut l’élève et le collaborateur avant d’intégrer, l’année suivante, l’école des Beaux-Arts.

La Première Guerre mondiale le poussa à mettre entre parenthèses ses études. Il fut nommé Chevalier de la Légion d’Honneur.

Par la suite, le talentueux sculpteur multiplia les coups d’éclat : prix Doublemart, prix Lemaire, premier prix du concours Roux, médaille d’or au Salon des Artistes Français et à l’Exposition Universelle. En 1922, il remporta le second prix du Grand Prix de Rome.

Albert Patrisse décéda à Malo-les-Bains, le 4 septembre 1964, alors qu’il restaurait le Monument aux Fusiliers marins à Dunkerque, oeuvre de Félix Desruelles à moitié détruite en 1940.